La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie est soulignée chaque année le 17 mai. À l’initiative de la Fondation Émergence, cette journée vise à sensibiliser la population aux violences, aux abus et à la discrimination dont fait face la communauté LGBTQ+. La campagne pour 2021 s’intitule Plusieurs portent leurs couleurs sans le vouloir, thème qui se veut une dénonciation des violences physiques et morales à l’endroit des personnes LGBTQ+.
Il n’est malheureusement pas rare qu’on puisse apprendre dans les différents médias que des actes de violence homophobes et transphobes ont été commis sur des personnes LGBTQ+. Tout récemment, un jeune homme de 20 ans, Alireza Fazeli Monfared, a été décapité en Iran par des membres de sa famille après avoir appris son homosexualité. À Reims, en France, Paula Migeon, femme transgenre, a été retrouvée morte égorgée dans ce qui s’apparente comme un meurtre transphobe. Le Québec n’est pas épargné par ces violences. Rappelons qu’en 2019, le designer Markantoine et son conjoint ont été agressés physiquement par un individu qui avait tenu des propos homophobes.
Selon des données de Statistique Canada, 263 crimes haineux concernant l’orientation sexuelle ont été rapportés aux autorités policières en 2019. Mais selon la directrice générale du Conseil québécois LGBT, Ariane Marchand-Labelle, ce ne serait que la pointe de l’iceberg : « Dans les communautés LGBTQ+, il y a un profond manque de confiance envers la police pour des raisons historiques, et aussi, pour nos populations, faire une dénonciation, ça veut souvent aussi dire faire un coming-out. » Chez Interligne, organisme qui offre une ligne d’écoute 24/24 pour les personnes LGBTQ+, environ 20 % des appels étaient liés à de la discrimination et des violences en lien avec l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.[1]
Nous vous invitons à consulter la page de la Fondation Émergence pour en savoir plus sur la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie et sur la campagne Plusieurs portent leurs couleurs sans le vouloir : https://www.may17mai.com/international .
Le comité du triangle rose du SEUM 1244 a pour rôle d’éduquer et d’informer les membres ainsi que faire les représentations nécessaires dans le but d’atteindre l’égalité des droits et libertés des personnes LGBTQ+ et d’en arriver à une intégration sociale, équitable et harmonieuse. Tout geste de violence à l’endroit des personnes LGBTQ+ n’est pas acceptable et doit être dénoncé. N’hésitez pas à communiquer avec les membres du comité si vous souhaitez discuter de toutes situations relatives aux personnes LGBTQ+.
Les membres du comité du triangle rose,
Yann Bourgeois
Julie Gabriel
[1] https://www.journaldemontreal.com/2021/04/02/record-de-crimes-haineux-ciblant-lorientation-sexuelle